Les portes anti-souffle sont principalement utilisées dans des secteurs tels que l’industrie chimique, minière, gazière et le domaine militaire où il il est probable qu’une explosion d’intensité variable survienne. La sécurité des personnes et le maintient des activités étant une priorité, il faut alors protéger les infrastructures concernées en installant des portes anti-souffle, également appelées portes para-souffle, portes anti-explosion, portes anti-blast ou blast-proof.
Une explosion pris au sens large du terme produit essentiellement des effets de surpression atmosphériques (appelé aussi “blast”), des effets thermiques, des effets sismiques (propagation d’une onde tellurique) et va projeter aux alentours et à grande vitesse toutes sortes de débris pouvant être meurtriers ou à minima destructeurs.
Les effets thermiques d’une explosion
Les effets thermiques d’une explosion sont dus aux rayonnements induits par des flammes, des gaz chauds de combustion ou par la libération d’une énergie. Dans le cas d’une bombe nucléaire, on parle de transfert radiatif de l’énergie. Lors de ce transfert radiatif, la température de la matière environnante monte brutalement dépassant le million de degrés Celsius localement. Il donnera alors naissance à une masse sphérique de plasma incandescent appelé “boule de feu”.
Plus d’1/3 de l’énergie libérée par une explosion nucléaire est constituée de ces radiations thermiques qui peuvent causer de sévères brûlures de l’épiderme et enflammer les matériaux secs et légers (papier, carton) et les liquides inflammables (carburants) à longue distance du lieu de la détonation.
Cependant, la propagation du de rayonnement de chaleur décroît à l’inverse du carré de la distance à partir de l’explosion. Ainsi, à 10Km du point central de la détonation, l’énergie thermique reçue ne représente plus qu’1/4 de celle à reçue 5 km.
Les effets de surpression d’une explosion
Les effets de surpression engendrés par une explosion sont dus à l’extension brutale de gaz de combustion ou d’un volume d’air comprimés. En fonction du degré de confinement et d’encombrement des lieux où se produit l’explosion, les effets de surpression seront plus au moins intenses. Dans le cas d’une explosion nucléaire, les abris de protection NRBC doivent résister aux effets mécanique (tremblement de terre) et atmosphérique (le “blast”) dans lequel la surpression atteint 100 kN/m² (1 bar) à distance du centre de l’explosion.
Quelles sont les effets de la suppression atmosphérique ?
Les valeurs seuils réglementaires pour l’évaluation des effets de surpression sur l’homme ou les structures, sont les suivantes :
- Pression de 20 Milibars ou 0,02 Bars -> bris de vitres
- Pression de 50 Milibars ou 0,05 Bars -> effets irréversibles et dégâts légers sur les structures
- Pression de 140 Milibars ou 0,14 Bars -> premiers effets létaux et dégâts sérieux sur les structures
- Pression de 200 Milibars ou 0,2 Bars -> effets létaux significatifs et aux dégâts graves sur les structures
- Pression 300 Milibars ou 0,3 Bars -> dégâts très graves sur les structures
Quel est le niveau de résistance au souffle des portes anti-souffle utilisées dans les abris antiatomiques de Bünkl ?
Solidement enchâssées dans la maçonnerie et une fois remplies de bétons, nos portes larges e 25cm pèsent près de 2 tonnes et peuvent résister au minimum à une pression de 3 bars, soit l’équivalent de 3,059Kg par cm2. De part l’inertie thermique du matériau qui les remplissent, nos portes anti-explosion sont donc capables de supporter des températures particulièrement élevées et de résister à une forte pression qu’elle soit positive ou négative. Installées aux endroits stratégiques (entrée principale, sas de décontamination, sortie de secours, local technique…) des nos bunkers NRBC, nos portes para-souffle remplissent leur rôle de protection avec une redoutable efficacité.
Porte d’entrée anti-souffle d’un abri anti-atomique donnant vers le sas de décontamination