Face à des possibles frappes nucléaires menées par la Russie, plusieurs villes d’Allemagne ont demandé que soient réhabilités les abris anti-atomiques de la seconde guerre mondiale afin de protéger les populations civiles.
Kay Heyne, membre de l’association des souterrains de Berlin, espère ainsi trouver refuge en cas d’attaque nucléaire dans un de ces bunkers NRBC enfouit à 10 mètres sous terre et dont la structure en béton armé fait pas moins de 60cm d’épaisseur.
Sur les 2000 abris anti-nucléaires construits à l’origine, c’est un peu plus d’1/4 qui a échappé à la destruction. Pour remettre en état de fonctionnement ces 560 abris, il ne faudrait finalement pas grand chose. La plupart ne nécessiterait que le remplacement des cuves de la filtration NRBC et le remplacement des joints vulcanisés haute température.
Alexander Handschuh, le porte-parole de L’association des villes allemandes déclare qu’Après 1990, le peuple a cru qu’il vivrait désormais en paix. Mais depuis le conflit Ukrainien, les allemands constatent qu’ils ne sont plus aussi bien préparés qu’autrefois. Mais la rénovation des bunkers estimée à 10 milliards d’euros a de quoi refroidir.
Aussi les experts de la protection civile allemande recommandent aux particuliers d’aménager leur cave en abri. Une solution jugée efficace et plus rapide qu’une rénovation longue et coûteuse de ces bunkers ou que la mise en place d’un programme de construction d’abris anti-atomiques.