Questions fréquentes au sujet des pièces de panique ou panic-room.

Cette FAQ offre un début d’information aux questions que vous posez au sujet des pièces de panique (panic-room). Si vous ne trouviez pas réponse à votre question, nous vous invitons à nous contacter via notre formulaire.

  • Bunker et abri souterrain

    Nous utilisons le terme bunker pour désigner de manière générale une fortification souterraine. C’est sans doute un abus de langage, car d’un point de vue militaire, les bunkers se distinguent des abris souterrains “passifs” par leur vocation offensive. Mais nous concèderons cette imprécision de sens tellement le terme bunker est plus évocateur. Les bunkers sont d’avantage conçus pour répondre à des catastrophes ou menaces et abriter plusieurs personnes en autonomie pendant un plus ou moins long séjour. Ces catastrophes peuvent être d’origine naturelle (avalanche, éruption volcanique…), d’origine climatique (tornade, cyclone…), d’origine accidentelle (incident nucléaire, contamination de l’air…). Les menaces peuvent trouver leur origine dans des événements sociaux, criminels, politiques ou des guerres.

    Blockhaus

    Les blockhaus se distinguent des bunkers par leur construction hors sol.

    Panic room

    Une panic-room est également une pièce défensive mais elle se distingue par une conception, en emplacement et un usage différent. La panic room vous assure une protection plus “temporaire” contre des actions criminelles (cambriolage, home-jacking, tiger-kidnapping…), le temps que les forces de l’ordre ou les secours interviennent.

    Chambre forte

    Une chambre forte n’est pas prévue pour accueillir des personnes mais des biens de valeurs. Elle se distingue également par un verrouillage qui s’effectue uniquement de l’extérieur. À l’instar des coffres-forts, les chambres fortes doivent être homologuées à la norme EN 1143-1 pour prétendre à l’assurance des biens. Le montant de couverture dépend alors de la classe d’assurance dans la norme.

    Local sécurisé

    Les locaux sécurisés sont destinés au stockage de biens ou de matières spécifiques comme des équipements techniques électriques ou électroniques, des substances inflammables et des combustibles, des semences d’héritage…

  • La pièce de panique est plus communément appelée “panic room” tant le nom a été popularisé par le film de David Fincher en 20002 où Eg Altman, incarnée par Jodie Foster, va se réfugier dans un pièce de sécurité pour échapper aux cambrioleurs qui ont pénétré dans la maison. Il s’agit en fait d’une pièce fortifiée a usage privé ou professionnel où les personnes peuvent se réfugier en cas d’intrusion d’individus menaçants au sein d’un domicile, d’un bureau ou d’un bâtiment d’état. Beaucoup de banques, administrations, ambassades, lieux de culte s’en sont dotés. Avec la liste des fusillades qui s’allonge aux États Unis d’Amérique, des écoles en ont également fait l’acquisition. La conception de cette pièce de survie — souvent dissimulée par un artifice (miroir, passage secret, bibliothèque…) — la rend inaccessible aux assaillants. Une fois à l’intérieur de leur abri de survie, les personnes peuvent déclencher des alarmes extérieures et prévenir les forces de l’ordre.

  • L’intérêt premier d’une panic-room est d’empêcher tout contact ou affrontement entre les assaillants et les occupants légitimes. Cela permet d’éviter d’éventuels dommages corporels ou des pressions pour obtenir un bien, une rançon ou une information en retour (voir le “tiger kidnapping”). En disposant d’une panic-room chez soi ou sur son lieu de travail, il est alors plus facile de protéger sa famille, ses collègues et des biens de valeur à condition, toutefois, de disposer de moyens de détection en amont pour être prévenu suffisamment tôt d’une l’intrusion.

  • Nous conseillons à toutes les personnes exposées médiatiquement, juridiquement, professionnellement ou religieusement de disposer, chez soi, d’une pièce de sécurité. Il peut s’agir de personnes riches, de sportifs, d’hommes politiques, de personnes influentes (leader d’opinion), de juges et procureurs, de témoin à charge ou de personnes sous protection policière.

  • L’accès rapide et sans entrave à votre pièce de sécurité doit être votre priorité dans le choix de l’emplacement. Dans une habitation privée, la panic-room sera le plus souvent construite dans la chambre parentale, dans un dressing… Il apparaît évident qu’en cas d’intrusion au domicile la nuit, une pièce de survie située au sous-sol ne servira à rien. Pire, tenter de rejoindre votre abri vous amènerait sand doute à croiser le chemin des auteurs et à risquer une confrontation. On prendra bien sur en compte l’emplacement de la chambre des enfants qui devront être mis en sûreté prioritairement.

  • Pour assurer une protection totale, une pièce de panique doit comporter 6 faces sécurisées. Les murs et la porte de la chambre forte doivent offrir au minimum une protection contre l’effraction (pied de biche, bélier, masse…). Des niveaux de protection supplémentaire peuvent être ajoutés à la demande. Ainsi votre panic-room peut être conçue pour résister aux armes à feu, aux explosifs, aux gaz de guerre, au feu… Idéalement, dans le cas d’une construction, on privilégiera des murs en béton armé massif (murs porteurs, bloc à banché ferraillé coulé…). Dans le cas d’une construction existante ou les planchers ne pourraient pas supporter le poids d’une structure béton, nous avons recours à des panneaux modulaires blindés réalisés en acier. Ces panneaux offrent alors une excellente résistance pour un poids moindre.

    Dans certains cas où la maçonnerie l’autorise, il est possible de profiter de la protection offerte par les murs existants pour s’y fixer et réduire ainsi les couts.

    Nos produits de panic-room répondent aux plus exigeantes des normes européennes en vigueur : DIN EN 1627 pour la résistance à l’effraction, DIN EN 1522/23 pour la résistance aux tirs de balles… Chaque norme est divisée en classes et indique la durée et le niveau de résistance (exemple : puissance du calibre auquel la structure résiste).

  • En règle générale, une pièce de panique offre un abri temporaire le temps que les secours ou les forces de l’ordre soient prévenues. Il vous faut donc pouvoir lancer un appel ou déclencher une alarme depuis l’intérieur. Il n’est alors pas nécessaire de recourir à un système d’apport d’air. Mais pour se prémunir totalement d’une attaque au gaz, il faudra alors un système de surpression (pour empêcher les gaz de rentrer) complété d’une filtration HEPA ou NBC (High Efficiency Particulate Air filter).

  • Premièrement et après le critère de rapidité d’accès, une pièce devrait se choisir en fonction du minimum de point d’entrée dont elle dispose. Il est préférable que la pièce qui accueillera votre panic room soit aveugle, c’est à dire qu’elle n’ait pas de fenêtre, ni de puits de lumière qui puissent potentiellement laisser passer des individus ou des éléments dangereux.

    Deuxièmement, il faut prendre en compte que dans des situations de stress intense, les fonctions psycho-motrices de l’homme sont dégradées. Notre cerveau reptilien est programmé pour fournir en priorité l’oxygène aux organes vitaux (cœur et poumons) et aux membres inférieurs (pour favoriser la fuite). La respiration s’accélère et le champs de vision se rétrécit (effet tunnel). Il en résulte une perte de la motricité fine extrêmement handicapante si vous devez saisir un code code d’accès pour déverrouiller la porte de votre abri de sécurité. Pour cette raison, il est recommandé de laisser votre porte d’accès ouverte et permanence. Les portes coulissantes sont une bonne option mais représentent un surcout. Une fois à l’intérieur de votre pièce de survie, le système de fermeture à actionner doit être le plus simple possible (levier à tourner, bouton poussoir). C’est un détail crucial, car chaque seconde peut faire la différence entre la mise en sécurité et la confrontation avec les agresseurs.

  • Le coût d’une panic-room est très variable. Il peut augmenter de manière conséquente en fonction de la surface, des équipements, des options, des niveaux de protection, de la configuration de votre habitation. Pour obtenir une devis précis de panic room, nous vous invitons à utiliser nous contacter via notre formulaire de contact.

  • Vidéo surveillance, armurerie, sanitaire… tout est possible.

  • En théorie oui, si votre pièce de panique est conçue comme une pièce forte. Mais vous devrez alors la maintenir en permanence fermée et vous seul devrait être en mesure de la déverrouiller pour être en conformité avec la réglementation sur le stockage des armes à feu. Cela ne va pas dans le sens de l’usage que l’on en attend. Si tel est votre souhait, nous vous conseillons d’entreposer vos armes dans un coffre à part, à l’intérieur de votre panic room.

  • Vous pourriez potentiellement être amenés à rester quelques heures dans votre pièce de panique. Pour vous permettre de communiquer avec l’extérieur, de surveiller les agissements des agresseurs via la vidéo-surveillance et de conserver un air sain et frais, il est indispensable de disposer d’un réseau électrique protégé, redondant et secondaire.

  • Nos panneaux de pièce de panique peuvent être posés bruts, revêtir une finition électro-zinguées ou peinture epoxy dans la teinte RAL de votre choix. Nous pouvons aussi intégrer totalement votre panic room dans votre pièce par des finitions traditionnelles et cacher son accès par différents artifices : trappe secrète, tableau, miroir, encadrement, bibliothèque…

Information et devis panic room, locaux de sécurité blindés, bunker-antiatomique NRBC
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