Lorsque l’on pense à bunker anti-atomique, l’image d’une bombe ou d’un missile nous vient assez vite à l’esprit. Un missile est une arme guidée utilisant différents modes de propulsion, destinée à délivrer une charge conventionnelle ou nucléaire au plus prés de sa cible. Le nom missile qui vient du latin “missilis” (dérivé de “mittere », qui signifie “envoyer”) désigne par nature un objet véloce. En fonction de leur portée, de leur trajectoire, de leur charge on établira un classement. On distingue ainsi les missiles balistiques des missiles de croisière (vitesse située aux alentours des 1000 Km/h).
Les missiles balistiques
Les missiles balistiques suivent une trajectoire parabolique qui les fait sortir de l’atmosphère terrestre (+100 Km de haut) avant de retomber en piqué sur leur cible. Ils seront dits «intercontinentaux» dés lors qu’ils pourront viser une cible située à plus de 5500 Km du point de lancement.
Les missiles de croisière
Les missiles de croisière conventionnels volent généralement à une vitesse n’excédant pas les 1000 Km/h.
Les missiles hypersoniques
Mais les missiles de dernière génération se déplacent à des vitesses supersoniques voire hypersoniques, c’est à dire plusieurs fois la vitesse du son qui est d’environ 347mètres/seconde à 20° (soit 1225 kilomètres par heure). C’est le cas du missile Russe Avangard, le plus rapide à ce jour (2022) qui peut atteindre Mach 20 en phase ascensionnelle, soit environ 24696 Km/h. Cette vitesse grimperait à Mach 23 lors de la phase descendante. Mais le domaine des missiles et des armes de destruction massive (ADM) étant en développement constant, la Russie annonce que son missile manœuvrable aurait atteint Mach 27 (plus de 33000 Km/h).
Des vitesses qui dépassent bien souvent notre capacité de visualisation. Vous avez du mal à vous rendre compte ? Voici une vidéo comparative des différents missiles pour vous aider à visualiser la macabre prouesse technique où la vitesse est la nouvelle furtivité.