La pandémie aura eu pour mérite de mettre en évidence — outre le mépris des “classes d’en bas” et les conflits d’intérêts de nos élites et des scientifiques — les métiers qui sont réellement utiles au bon fonctionnement de notre société.
Accordons nous à dire que le maintien de la normalité en cette période de crise sanitaire, doit plus à ceux qui s’occupent des personnes âgées, des malades, des enfants et de leur éducation, ceux qui remplissent les rayons des supermarchés, les caissiers, les éboueurs… qu’aux banquiers d’affaires et aux politiciens.
Pourtant, ces personnels en première ligne face aux risques, sont aussi les plus mal payés et les plus mal considérés.
Ainsi, les manutentionnaires des machines d’évacuations des eaux usées, sans qui le choléras et la gale infectieuse referaient leur apparition en quelques jours et les sous-traitants qui interviennent dans les centrales nucléaires en engageant leur responsabilité en cas d’accident, gagnent en moyenne entre 1200 et 1400€ nets.
Alors que notre économie est à genou, que les manifestants anti-confinement commencent à donner de plus en plus de la voix dans plusieurs pays d’Europe, combien de temps encore le pouvoir médiatique pourra t-il mettre sous cloche la grogne qui monte et couvrir la myopie gestionnaire de Bercy ?
Pendant que les contraventions Covid 19 pleuvent, que le préfet de police de Paris Didier Lallement ordonne à ses troupes d’éviter tout contact avec les banlieusards qui ne respectent pas le confinement, des citoyens et des policiers avisés se préparent à une possible guerre civile…
Et vous ?