Les survivalistes en France : catastrophistes fascinés par l’effondrement civilisationnel ou citoyens clairvoyants ?
Les “Trente Glorieuses” — époque bénie où les ressources étaient abondantes et bon marché, la croissance marquée par le plein-emploi et une modernisation sans précédent, une France crainte pour son armée et respectée pour ses réussites de portée mondiale — ont cédées la place aux “Trente Piteuses” auxquelles nous voyons succéder les “Trente Miséreuses”.
Des défis inédits
En effet, les 3 dernières décennies écoulées nous ont confronté à des défis inédits auxquels nous tentons de faire face. Depuis la crise sanitaire, le temps semble s’accélérer et les problèmes s’aggravent de jour en jour : pénuries de matières premières, inflation galopante, paupérisation des classes moyennes, censure des GAFAM, dérives totalitaires des états, délabrement des services publics…
La crainte d’une guerre civile
Dans notre pays, les principes fondateurs comme la morale, la liberté et l’égalité — qui sont le ciment de la nation — sont littéralement en train de s’effondrer. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir les signes annonciateurs de temps difficiles. Beaucoup craignent que ces problèmes nous mènent vers une implosion digne des moments les plus importants de notre histoire. Après les cris d’alarme des gilets jaunes, les murmures d’affrontements se font de plus en plus audibles et dans leur récente tribune à destination du petit monde parisien, nos généraux font planer le spectre de la guerre civile.
Que l’on soit clair, la guerre civile est une éventualité que personne ne souhaite, car elle ajoute aux atrocités d’une guerre “classique”, le déchirement d’un pays de la manière la plus violente qui soit. Elle jette les citoyens les uns contre les autres et rend la violence légitime dans chaque camps au titre des différences sociales, idéologiques, ethniques, religieuses ou politiques.
Néo-ruraux, adeptes de la collapsologie, survivalistes et preppers
Dans ce contexte de tension généralisée, de plus en plus de citoyens se préparent à d’éventuelles crises et ne “jouent plus le jeu”. Ils s’emploient à diminuer leur dépendance vis à vis des réseaux d’approvisionnement (voire s’en affranchir) qu’ils distribuent de l’eau, de la nourriture ou de l’énergie. Ils cultivent souvent prévoyance, solidarité, collaboration locale, réapprennent des savoirs oubliés, partagent volontiers leur expérience… Tous dans leur démarche reconsidèrent la place du travail dans leur vie, cherchent un équilibre personnel différent, reprennent leurs responsabilités face à un pouvoir politique désavoué (comme en témoigne le taux record d’abstention aux dernières élections régionales). Comme nos aïeux à qui nous devons tant pour leur sacrifice pendant la Grande Guerre, ils se font un devoir de défendre leur famille et leur patrie lorsqu’elles sont menacées et se placent en défenseurs sincères des valeurs républicaines françaises.
Presse sponsorisée : la fabrique à clichés ou comment façonner l’opinion publique
Les médias de masse subventionnés les ont étiquetés “survivalistes” en distillant presque systématiquement l’image du militaire surentrainé et armé prêt à en découdre. Une sémantique utilisée qui vise à associer les survivalistes à une une idéologie suprémaciste dangereuse et qui oblige le spectateur à être pour ou contre (le plus souvent).
L’engouement des médias pour les bunkers privés
Par avidité pour le sensationnel ou simplement curieux d’une tendance qui prend de l’ampleur, de nombreuses télévisions et journaux ce sont intéressés à notre activité de construction de bunker. Qui sont nos clients ? Que recherchent-ils ? Combien coûte la construction d’un bunker dans son jardin ? Quelles sont leurs motivations et pourquoi achètent-ils :
- Des stocks de ration de survie déshydratées et préparer leur sac d’évacuation tactique
- Des générateurs électriques de secours
- Des matériel de survie et des articles de survie et équipements tactiques…