La nourriture est un sujet qui nous touche de manière universelle et dont la perspective du manque angoisse tout parent soucieux de nourrir ses enfants. Alors qu’on le pensait appartenir au passé, le mot « famine » a été récemment lancé et les institutions mondiales s’accordent désormais, au travers d’une avalanche de communiqués de presse, sur de grosses pénuries alimentaires à court terme.
Le Fonds Monétaire International (FMI), la Banque des Règlements Internationaux (BRI), la Banque mondiale, l’ONU, la Fondation Rockefeller, le Forum économique mondial, la Bank of America et notre président lui-même prédisent une crise alimentaire majeure à court terme. On ne s’étonnera pas que les politiques de ces institutions, relayées par les dirigeants qui leur sont inféodés, provoquent les crises qu’ils ont eux-mêmes contribués à créer au rythme des sanctions contre la Russie. Le narratif officiel veut que l’invasion de l’Ukraine par la Russie soit la cause première des pénuries de blé (entre autre), mais c’est en réalité une diversion pour cacher la cause véritable.
Si le conflit entre Russie et Ukraine entraîne bien une diminution de l’approvisionnement alimentaire, de l’ammoniac, potasse, phosphates et autres matières premières nécessaires à la fabrication d’engrais pour l’agriculture productiviste, les mondialistes et les médias mettent délibérément le voile sur le dévissage des devises face au rouble et l’inflation des prix. Deux menaces destructrices d’emplois et de richesse tout droit issues des “assouplissements quantitatifs” (ou impression monétaire) qui se chiffrent en billions.
L’histoire — toujours sujette au bégaiement — nous apprend que l’inflation conduit au contrôle des prix par les gouvernements, qui diminue les profits en plombant la rentabilité des exploitations, qui engendre une diminution de la production, qui génère des pénuries, qui contraignent enfin les gouvernements à rationner et à contrôler toutes les grandes sources de nourriture. Elle nous rappelle également que le contrôle de l’approvisionnement alimentaire est un puissant levier utilisé par les régimes autoritaires car il permet de contrôler et d’asservir les populations.
Les élites mondialistes voudraient nous faire croire qu’elles prévoient l’utilisation du déclin économique et du délitement social comme une autre opportunité (après celle du covid-19) pour établir un nouveau système mondial basé sur un socialisme technocratique où seul le citoyen conforme à leur pensée aurait le privilège de manger de la viande qu’elles ne s’y prendraient pas mieux. Les plus “imaginatifs » d’entre nous auront déjà fait le lien avec les intrigants incendies dans les usines de transformation alimentaire aux États Unis (une 20aine tout de même depuis le début de l’année), les achats massifs de terres agricoles par Bill Gates, les investissements dans les fabriques de viandes de synthèse et l’autorisation par l’Union européenne de la consommation d’insectes comme source durable de protéines.
De quoi alimenter — au figuré cette fois — les théories complotistes les plus folles, celles qui vieillissent mal tant elles finissent par se réaliser. Ursula von der Leyen en duchesse moderne pourrait ainsi s’exprimer : “s’ils n’ont pas de blé pour faire du pain, et bien qu’ils mangent des grillons !”
N’oubliez-pas, tout ce que vous préparez aujourd’hui ne vous coûtera rien demain et vous récolterez les fruits de votre prévoyance.